Dimanche 23 juillet 2006,

Deuxième et dernier jour de long trajet. Nous devons rejoindre « Villa San Govani », ville où se situe l’embarcadère. En route, direction Salerne toujours par l’autoroute. Arrêt repas aux alentours de Salerne, puis, direction Reggio di Calabre et enfin Villa San Govani. Nous avons cherché l’embarcadère pour acheter les billets. Une fois en main, c’est parti pour le quai. Il a fallut trouver notre quai parmi les diverses compagnies de traversées et surtout dans la ville. Nous y sommes parvenus au bout d’une dizaine de minutes et de quelques demi-tours qui vont devenir une habitude. Une fois en place, nous avons embarqué sur un grand bateau. Nous sommes sortis des véhicules et avons rejoint le pont supérieur. Le bateau a largué les amarres et un quart d’heure plus tard, nous étions sur l’île. Une fois le bateau arrivé, nous sommes sortis de la ville et on a tout de suite reconnus le style de conduite des Italiens (voiture en double, voire triple file, feux nos respectés, vitesse non respectée, franchissement des zébras et j’en passe). Nous avons fini par trouver l’autoroute. Nous nous sommes arrêtés sur la première aire d’autoroute à Messine (7km) pour attendre nos amis, car dans la circulation dense, nous nous sommes perdus. Nous en avons profités pour faire une escale technique et finalement, c’est devenu le parking de notre seconde étape.

Voyage en SICILE

Du 22 Juillet au 15 août 2005

Samedi 22 juillet 2006,

La veille, nos amis du Gard nous ont rejoints chez nous en fin de soirée, pour le grand départ …

Aujourd’hui, c’est le grand départ pour la Sicile. Au programme, traversée de la France et descente d’une bonne partie de l’Italie. C’est parti vers 6h du matin en convoi en direction d’Aubagne pour un premier arrêt « ravitaillement en carburant ». Puis direction Aix-en-provence et la frontière franco-italienne. Mais avant de passer la frontière, nous avons fait une petite pause déjeunée d’une heure sur l’aire d’autoroute située à la hauteur de la corniche de Monaco. Seulement un quart d’heure après le départ, nous avons passé la frontière. Fini les panneaux bleus pour l’autoroute et verts pour les autres routes... il va falloir s’y habituer. Inutile de vous dire que pour l’aller, nous avons suivi l’itinéraire « autoroute ». Nous avons fait notre arrêt repas à la hauteur de Parme et vers 20 heures, nous avons vu les premières maisons romaines. Finalement, c’est à côté de Naples que nous avons passé notre première nuit.

PRESENTATION GENERALE

Il faut aller en Sicile pour connaître la Grèce, même si cela peut sembler paradoxal. Les villes grecques de la Sicile (Agrigente, Sélinonte, Ségeste, Syracuse, pour ne citer que les plus importantes) étaient quelques-uns unes des plus belles villes du monde hellénique.

De nos jours, visiter la Vallée des Temples à Agrigente ou assister à un spectacle en été dans le Théâtre grec grandiose de Syracuse signifie se plonger dans le lointain passé du monde hellénique.

C’est ce qui se passe en Sicile pour beaucoup d’autres époques ou civilisations (par exemple espagnole ou française), sauf en ce qui concerne la domination arabe qui n’a laissé que peu de traces. La Sicile est un livre d’histoire et d’histoire de l’art, une synthèse des plus grandes civilisations et cultures de toutes les époques. C’est une île solaire avec une nature pleine de contrastes, une côte splendide et une cuisine raffinée, riche et variée, aux saveurs anciennes et aux arômes exquis : la quintessence du caractère méditerranéen. Elle abonde pourtant de complexité et de raffinement intellectuel, comme le représentent si bien les chefs-d’oeuvre littéraires de Luigi Pirandello, Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Leonardo Sciascia, Gesualdo Bufalino et Andrea Camilleri. Chaque style, chaque courant sont amplement représentés en Sicile : dans des villes comme Palerme, Catane, Caltanissetta, Enna, Syracuse, Raguse, Trapani, Agrigente et Messine, dans les centres moins importants tels que Cefalù, regroupé autour de la cathédrale romane construite par les Normands ou Noto, avec sa cathédrale baroque autrefois extraordinaire (la coupole et une partie de l’abside se sont malheureusement écroulées, il y a quelques années) ou encore Taormina, avec son splendide théâtre gréco-romain.

In the Heart of...